Mmmmni

J'aime pas les chats, presque autant que Berlusconi, la Reine d'Angleterre. C'est bête, mais c'est bêêêêêêêête ! Déjà y a t-il un son plus abject que le miaulement prétibulaire et pasteurisé d'un chat ? Y a t-il plus niais et insolent que le regard supérieur d'un ostie d'chat ? Tabernacle ! Non mais vraiment. Enfin, y a t'il plus fétide que l'odeur de l'haleine du chat qui n'est pas sans rappeler celle de sa somptueuse merde ? D'ailleurs étant donné que le chat se lèche le cul pour se laver, ceci se mèle à cela, et vice et versa, patibula. Argh, pestilent et sombre dictateur que tu es, toi, Chât, en plus tu oses m'aimer en général avec emphase, mais je ne t'aime pas, moi, diable.

intermondialité

Mes cours de littérature, et en particulier mon cours d'histoire de la littérature me font beaucoup réfléchir sur les enjeux de notre époque.

Effectivement, auparavant, la littérature était au centre de la société et des changements idéologiques des différentes époques, pour la simple raison que les idées avaient comme support les livres, dans lesquels on véhiculait notre pensée, notre vision du monde, et par là même bien souvent, les oeuvres littéraires reflétaient les enjeux, les valeurs, les problèmes reliés à l'époque. La littérature était une composante essentielle pour comprendre le monde dans lequel vivaient nos ancêtres.

Maintenant que les médias se sont multipliés, les technologies ont fait évolué les supports qui véhiculent "les enjeux, les valeurs, les problèmes" de notre époque. Désormais on a internet comme principal véhicule de pensée. Et cela change beaucoup de choses.

D'abord on écrit plus individuellement, chacun peut créer son blog par exemple ! Si une girafe le voulait, elle pourrait le faire. Et à la fois plus collectivement et plus anonymement, l'écriture collective revient à la mode (qui vient du moyen âge), l'anonymat nous permet de nous déresponsabiliser de nos propos, donc de pouvoir autant d'énoncer des injustices cruciales que de dire d'immondes débilités sans plus de sens qu'un pistolet à eau qui sourit à Monsieur Propre. La décision du vrai ou faux est encore une fois laissé au lecteur. Le lecteur aussi est complétement anonyme s'il le veut. On a une liberté et une impuissance en tant que lecteur.

Deuxième chose importante, la multiplicité et l'internationalité. Je crois vraiment que c'est précisément ce qui caractérisera notre époque. Grâce à internet je peux parler à n'importe qui ayant une connexion internet, la preuve, je suis partie en Asie et j'écrivais de mes nouvelles sur ce blog ici même.
Et là on voit bien à quel point c'est lié très étroitement avec notre temps, la mondialisation, on en parle partout! Et ce phénomène est en grande partie du à internet ! C'est l'abolition des frontières, c'est le brassage des cultures, et donc la Multiplicité.

En quoi cela concerne la littérature me direz vous ? Ou ne me direz vous pas ? Eh bien je vous invite à lire cet article très intéressant sur le livre électronique, entre autre.

Car peut être cela vous paraît une notion abstraite, mais nous y sommes bientôt. On peut déjà lire des livres sur internet gratuitement, souvent des classiques de la littératures. Quand on y penses c'est dingue de penser qu'on a plus a emmener ses livres avec soi ! Un notebook avec internet et hop... ou alors, de façon payante, un e-book, ou autre similli simillo.

Bref quel monde de fou.

Décision politique du haut gouvernement des Girafes Unies.

Mes chers congirafiennes, congirafiens, me voici de retour dans mon bllllog. J'ai en effet exprimé l'envie de vous faire part, ô foule en d'admirateurs en délire, des mes quelques pensées que je trouverai pertinentes à étendre. Ce blog ne servira plus, pour le moment, de support pour mes récits d'aventures dans des contrées plus ou moins nippones et asiatiques. Mais vous aurez la joie de lire le regard que moi, Grande Girafe que je suis, porte sur le monde et sur notre époque. Bien évidemment il ne faut pas attendre de moi de l'objectivité, je serais purement et obstinement subjective, puisque de totue façons la modernité c'est la subjectivité, n'est-ce pas ?
Alors voilà qui fera une guise d'introduction, parceque les guises, c'est cool, à cette nouvelle partie révolutionnaire du Front des Girafes Unies.
Fifi et rantamplan, en avant les cascades elliptiques des augures de plus vastes filtres en perpetuelle mutation philosophique.